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Panda Bear – Sinister Grift

average rating is 4.2 out of 5

Avec Sinister Grift, Panda Bear (alias Noah Lennox) propose une œuvre introspective qui marque un tournant dans sa discographie. Cet album, enregistré à Lisbonne avec la complicité de Sonic Boom (Pete Kember), dévoile une facette plus dépouillée de l’artiste, loin des expérimentations sonores saturées de ses précédents projets.

Panda Bear – Sinister Grift

Ainsi, contrairement à ses précédents travaux souvent enveloppés d'effets électroniques, "Sinister Grift" se distingue par une approche plus directe. Si Sinister Grift semble plus épuré que ses œuvres passées, il ne renonce pas pour autant à une approche texturale travaillée.

La voix de Lennox y est mise en avant, claire et sans artifice, soutenue par des harmonies rappelant les Beach Boys et des rythmes inspirés de la pop des années 60 et 70.

Juste après la moitié de l'album Sinister Grift, on note toutefois un basculement: le tempo chute, et le spectre d'Animal Collective se faire ressentir de plus en plus, le son semble envahi de la mélancolie qui caractérise le groupe américain. Les chansons Venom’s In ou Elegy for Noah Lou rappellent le plus les moments contemplatifs d’Animal Collective.

"Sinister Grift" se présente comme une œuvre sincère et nuancée, reflétant les tumultes personnels de Panda Bear tout en offrant une musique à la fois introspective et universelle.

En somme, Sinister Grift est un album d’une grande qualité, qui, tout en s’éloignant du chaos sonore d’Animal Collective, en conserve l’essence émotionnelle et l’inventivité.

Un voyage intime et envoûtant, où Panda Bear se réinvente sans renier son ADN musical.

Chronique ajoutée le 14 mars 2025 à 16h05

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